Architecture, Estavayer Le Lac

 

Avec une maitrise des courbes et des angles, Le nouveau centre de soin intègre avec souplesse la topographie des lieux et le bâti existant. Une mise en scène, qui forme avec le Château de la Corbière et son église, un ensemble de bâtiment en parfait
équilibre sur le domaine agricole situé face au lac de Neuchâtel.

Le volume bâti forme des branches qui définissent trois patios ouverts participant
à la vie du centre de santé.

La cour de l’entrée – un patio courbe, se connecte à l’allée principale et accompagne le visiteur. Un revêtement minéral en pierre caractérise l’entrée du domaine. Une cafétéria largement vitrée profite de l’orientation sud-ouest et laisse entrevoir la profondeur et la complexité du volume, ainsi que le verger du château.

Le pli des champs – un patio minéral en pente s’ouvre vers les champs agricoles à l’est et profite de la tranquillité de son orientation. Il connecte et apporte de la lumière à l’espace du SPA se situant au niveau inférieur.

Le jardin du lac – un patio arboré de plein pied s’ouvra face au lac. C’est le cœur de la maison qui constitue le jardin intérieur. Il accueille des plantes aromatiques qui dévoilent leurs senteurs vers le centre et les chambres qui le surplombent.

Le rez-de-chaussée héberge les espaces publics du restaurant, réception, bibliothèque, salon. Ces espaces sont articulés par un escalier en hélice sculptural. Le sol du rez-de-chaussée s’adapte et profite de la topographie en pente du terrain, ce qui permet de libérer hors de la terre, au moyen d’une rampe en pente douce, un étage semi-enterré qui va renfermer le centre de bien-être.

Les deux ailes ouest, face au lac accueillent à l’étage les 41 chambres d’hôtes du centre. Une salle de conférences se trouve enterrée sous le restaurant en relation directe avec le rez-de-chaussée et la bibliothèque.

Une claustra formé de bois rond enveloppe librement l’ensemble de la nouvelle composition architecturale permettant ainsi de réunir le bâtiment existant et son extension en un volume. Ce voile de bois ajouré de forme courbe et libre participe à la vie du lieu et orne les espaces intérieurs. Derrière le claustra, des terrasses offrent aux résidents une intimité tout en retrait.

Dans le socle de l’aile est se trouve le bassin d’eau, sacralisé par une voûte en béton brut s’ouvrant sur la terre des champs agricoles. Des traces de planches de bois se révèlent dans sa matière. Comme une grotte ouverte, elle est un lieu où l’on se ressource profondément.

Par sa volumétrie basse, il respecte l’existant et la topographie en s’ouvrant généreusement vers le lac et les crêtes du Jura. Le nouveau bâtiment s’attache au centre médical existant pour s’unir et former un bâtiment unique dont la forme, articulée, dialogue avec son contexte. L’architecture et le paysage environnant s’enchevêtrent dans les plis
de sa forme à la recherche d’un équilibre. L’intimité et les ouvertures sur le paysage constituent l’âme de cette architecture élaborée et organique.

 

 

 

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